SITE OFFICIEL DE MARILLAC-LE-FRANC

A 25 kilomètres d’Angoulême et à 3 kilomètres à l’ouest de La Rochefoucauld, la commune de Marillac-le-Franc s’étend sur 1449 hectares, à l’altitude moyenne de 112 mètres avec un point culminant à 203 mètres. 

Créée en 1790 à la Révolution, la commune ne commence à s’organiser véritablement qu’en 1793. Le prêtre Jean Aymerat en devient le premier officier public. 

Aujourd’hui, le territoire communal se caractérise par un bourg qui s’est constitué autour de l’église Saint-Didier et par une succession de petits hameaux disséminés tout autour : La Gassouille, la Croutelle, La Gagie, Croix de bord, Limarceau, Chabrou… Le bourg reste le centre des activités avec l’école primaire, la mairie, le restaurant, la salle des fêtes. Des installations sportives (un stade, un court de tennis pour adultes et un court d’initiation pour enfants) sont régulièrement utilisées.  

La population est passée de 800 Marillacois au XIXème siècle à 560 à la fin des années 60 pour remonter à 846 actuellement grâce au phénomène de « rurbanisation », soit une densité de 58 habitants/km².  La commune appartient à la communauté de communes La Rochefoucauld-Porte du Périgord depuis le 1er janvier 2017.

L’homme de Néandertal dont des traces évidentes ont été retrouvées sur le site archéologique de Pradelles a été le premier à fouler le sol de la région mais c’est sans doute Marillius, riche propriétaire terrien de l’époque gallo-romaine qui est à l’origine du nom de la commune. Il aurait fait construire une villa à l’emplacement actuel de l’église.  « Le Franc » viendrait de franchise, car le village semblait être exonéré de taxes seigneuriales durant le Moyen-Age. La légende dit que c’est Charlemagne qui accorda à la population cet avantage en remerciement de sa bravoure lors d’un combat contre les Sarrazins au XIVème siècle… Selon l’historien Ernest Vincent, Marillac a pu être le théâtre d’une bataille stratégique. En effet, beaucoup de cadavres et d’ossements ont été découverts dans le sous-sol du bourg : « des corps pêle-mêle, superposés et enfouis dans l’affolement ».  L’affixe « le Franc » a été définitivement rajouté en 1969 par le maire de l’époque, André Rambaud.

Traditionnellement agricole, la commune a longtemps vécu de l’élevage, de la viticulture (notamment dans le secteur de « roc de gobelet »), du maraichage. Au XIXème siècle, Marillac fournit même à la Rochefoucauld la plupart des denrées : volailles, légumes, fromages de brebis, lapins, fruits… C’est pourquoi une des rues de La Rochefoucauld porte le nom de « porte de Marillac ». 

Aujourd’hui, plusieurs fermes sont encore en activité : élevage laitier, porcin et bovin,  culture de maïs et de blé… et les prés nombreux regorgent d’animaux.

La commune, engagée dans une démarche « Terre saine » est aussi labellisée « 2 fleurs » par le conseil national des villes et villages fleuris de France. Des chemins de randonnée, longeant la Ligonne ou traversant la forêt dévoilent de superbes paysages qui font de Marillac un endroit bucolique où la qualité de vie n’est pas un vain mot.