Cimetière
Le cimetière de Marillac, à la sortie du bourg, se situe dans le périmètre de l’église classée aux monuments historiques. A ce titre, l’avis de l’architecte des bâtiments de France doit être requis avant toute intervention : construction nouvelle, restauration, démolition, aménagement, extension. Certaines consignes sont également à respecter, l’objectif général étant de préserver l’aspect paysager et patrimonial.
Le réglement intérieur du cimetière est consultable en cliquant ICI ainsi qu’ en mairie, des extraits sont affichés à l’entrée du cimetière.
Parmi les contraintes liées à l’architecture figurent la nature des matériaux utilisés pour la construction de monuments funéraires. Les ouvrages de type verrière, monuments en plastique ou en acier laqué ne sont pas autorisés. Dans la partie ancienne comprenant une majorité de monuments en calcaire, les réalisations doivent être en calcaire. Dans la partie plus récente, les monuments peuvent être en calcaire ou en granit de ton gris moyen, poli, adouci ou flammé. La hauteur est limitée à un seul niveau.
Pour acheter une concession trentenaire, il faut résider sur la commune. Les tarifs définis dans la délibération du conseil municipal du 14 décembre 2020 sont les suivants :
Prix d’une concession au m² : 30€ TTC soit 1 place (1,50 x 2,80 m) = 126€ ou 2 places (2,10 x 2,80 m)= 176,40 €
1 case au colombarium revient à 560€ TTC
Un deuxième columbarium identique au premier (16 cases) vient d’être construit. Par ailleurs, le jardin du souvenir a été aménagé avec un bac à cendres, un banc et un pupitre. Les concessions trentenaires sont à réservées en mairie au prix de 560€/emplacement.
Afin que chaque visiteur retrouve facilement la tombe sur laquelle il est venu se recueillir, le cimetière de Marillac est en cours de numérisation. Grâce à un logiciel spécifique, chaque sépulture est recensée et numérisée par une équipe composée de la secrétaire de mairie, Suzanne Grelbin et Marie-Hélène Boisseau. Vous pourrez donc prochainement consulter à cet emplacement un plan détaillé de tout l’espace.
Depuis le 19ème siècle, les cimetières ont bien évolué. En effet, à l’époque, arbres et verdure étaient de mise dans la plupart de ces lieux de souvenirs, loins de la froideur gravillonnée ou cimentée d’aujourd’hui. L’arrivée des herbicides a permis un désherbage rapide et efficace mais avec des répercussions sur la qualité de l’eau et de l’environnement. Aujourd’hui les produits phytosanitaires sont interdits et nous devons trouver des parades pour que le cimetière conserve malgré tout un aspect agréable et entretenu. Les principaux porblèmes viennent des allées internes, des espaces trés découpés aux formes variées, des pieds de mur et de mobilier, des espaces d’inter-tombes trop étroits et non homogènes. Pour simplifier l’entretien, la végétalisation progressive des allées est donc envisagée. Des plantes couvre-sol dont la hauteur ne dépasse pas 5 cm et qui tolèrent le piétinement peuvent être des alernatives au gazon pour les zones peu fréquentées. Par ailleurs, les assises du mobilier urbain peuvent être pavées afin de faciliter l’entretien. La notion de respect pour les défunts étant ancrée dans notre culture, les changements pour un cimetière plus homogène dans sa conception et plus facile d’entretien, sont difficiles. Toutefois, les mentalités évoluent puisque dans leur ensemble, les français souhaitent que les cimetières soient plus paysagés, avec davantage de végétation. Nous avons conscience que le cimetière est un lieu sensible, son entretien est délicat du fait de son aspect affectif et symbolique. Notre objectif est de concilier le respect de l’environnement et un niveau d’exigence élevé de la part des usagers. Des études sont en cours, nous vous informerons régulièrement de leur avancée.